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334 - L'histoire de l'éclairage
Conférence du 23 juin 2025
Par Jean-Pascal Duchemin

Jean-Pascal Duchemin possède un diplôme d’ingénieur chimiste de l’ENSI de Caen et une thèse d’Etat qu’il a réalisée au début de sa carrière, sur son lieu de travail, en parallèle de son activité professionnelle, pendant ses temps libres (soirées, week-end, congés).
Depuis que l’homme a découvert le feu et sait le maitriser, il y a plusieurs centaines de milliers d’années, c’est en brûlant des matières organiques qu’il s’est éclairé à l’intérieur de ses habitats et quand il faisait nuit. Ensuite, l’invention de l’électricité et la découverte de l’effet Joule ont permis la réalisation de lampes à filament de tungstène, matériau réfractaire qui peut être maintenu dans une atmosphère inerte à une température de 2 500°C pendant plusieurs milliers d’heures.
Il fallait se tourner vers des sources qui émettent une plus grande proportion de leur énergie dans le domaine visible pour augmenter l’efficacité des éclairages. Cela s’est d’abord produit avec les lampes dites fluorescentes, plus communément mais improprement, appelées tubes à néon car elles ne contiennent pas de néon (sauf celles qui émettent dans le rose). Dans de telles lampes, la faible pression partielle de mercure qui y est entretenue émet deux raies dans le domaine ultra-violet, une émission qui n’est pas perçue par l’œil mais qui peut, si elle est absorbée par des pigments luminophores, réémettre un rayonnement visible dont la composition est choisie pour que l’œil ait la sensation de recevoir la lumière du soleil. Un facteur voisin de quatre était gagné par rapport aux lampes à filament de tungstène.
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