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Crédit: Thales

La belle histoire de Thales - Épisode 2

La révolution du scanner à rayons X par les traitements numériques

 

La réactivité d'équipes multidisciplinaires est cruciale, et cela a été démontré par un exemple éloquent : l'arrivée du traitement numérique dans le domaine médical.

La Compagnie Française de Radiologie [1] avait initialement fait appel à une firme américaine pour répondre à la demande croissante de solutions de traitement numérique, mais les résultats se faisaient attendre.

C'est alors que Thomson-CSF a pris les choses en main en constituant une équipe de chercheurs de choc (Jean-Pierre Vasseur, [2] , Jean-Pierre d'Haenens . [3]..) qui ont mis au point un logiciel de traitement numérique [4] révolutionnaire en un temps record d'un peu plus d'un an.

Le premier « Densitome » de la CGR a été installé fin 1975 à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Cette percée technologique a marqué un tournant décisif dans le secteur médical, et ouvert la voie à de nombreuses innovations qui ont changé la donne dans le domaine de la radiologie.

La réactivité et l'expertise de Thomson-CSF ont permis à la France de se positionner en pionnier dans le traitement numérique des images médicales.

Même si le Groupe a cédé la Compagnie Générale de Radiologie à General Electric en 1987, nous avons depuis développé des produits d’excellence dans ce domaine avec la gamme de Trixell ou les scanners d'aéroport comme HelixView.

Et ce n’est pas fini…comme en témoigne l'ambition de l’initiative PROXIIMED, à savoir devenir la référence européenne dans l'accélération des innovations Medtech en imagerie médicale. Le centre, basé sur le Bassin Grenoblois, ouvrira en septembre 2023 et proposera des ressources techniques et industrielles de premier plan ainsi que le soutien d'experts de haut niveau à différentes étapes.

 

Pour aller plus loin :
[1] Voir Le groupe américain Westinghouse cède à Thomson-Brandt sa participation dans la Compagnie Française de Radiologie, dans Le Monde du 30 avril 1973.

[2] Voir Biographie de Jean-Pierre Vasseur chez Eyrolles, y compris en imagerie médicale. Voir également ses brevets sur Justia.

[3] Voir mentions de Jean-Pierre D'Haenens dans Les débuts du laboratoire Pierre-Aigrain sur ScienceDirect.