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Crédit: D.Ducros / ill./ CNES 2002

La belle histoire de Thales - Épisode 8

Les photodétecteurs

En 1983 au LCR, l’utilisation des techniques d’épitaxie en phase vapeur aux organométalliques EPVOM permet d’élaborer un matériau impossible pour la détection dans l’infrarouge moyen (1,0 - 1,7 µm) du satellite SPOT 3.

En 2005, le satellite SPOT 5 est équipé d’une barrette de 3000 points développée par TCS. Le satellite Huygens emporte une telle barrette pour la plongée dans l’atmosphère de Titan. 

L’investissement en recherche sur les techniques d’épitaxie en phase vapeur et à jet moléculaire a donné au LCR une position de pointe pour la réalisation de composants à base d’alliages III/V à structures avancées (puits quantiques).

Les années 90 voient l’application de l’épitaxie à jet moléculaire EJM à la réalisation de détecteurs IR à puits quantiques GaAs / GaAlAs. Des matrices de détecteurs photoconducteurs de 640 x 512 pixels ont été réalisées à TRT par la technique des multipuits quantiques à base d’arséniure de gallium.

Ces détecteurs de rayonnement thermique sont utilisés dans des caméras fabriquées par Thales.

L'histoire des photodétecteurs a connu un tournant majeur en 1983 grâce aux techniques révolutionnaires d'épitaxie en phase vapeur aux organométalliques EPVOM.

Le Laboratoire de physique des solides (LCR) a réussi à élaborer un matériau complexe en

Indium Arséniure de Gallium (InGaAs) afin de pouvoir détecter dans l'infrarouge moyen (1,0 - 1,7 µm) pour le satellite SPOT 3.

Vingt-deux ans plus tard, le satellite SPOT 5 a été équipé d'une barrette de 3000 points conçue par TCS, développée grâce à la technologie d'épitaxie.

Et l'exploit ne s'arrête pas là ! La même technologie a permis d'équiper le satellite Huygens d'une barrette similaire pour sa plongée dans l'atmosphère de Titan.

Cet investissement massif en recherche et développement a permis au LCR de se positionner en tête de la course pour la fabrication de composants à base d'alliages III/V à structures avancées, notamment les puits quantiques (QWIP).

Les années 90 ont vu l'application de l'épitaxie à jet moléculaire EJM à la réalisation de détecteurs IR à puits quantiques GaAs / GaAlAs.

Des matrices de détecteurs photoconducteurs de 640 x 512 pixels ont été réalisées à TRT par la technique des multipuits quantiques à base d'Arséniure de Gallium.

Ces détecteurs de rayonnement thermique, qui ont connu un grand succès dans l'industrie, sont toujours utilisés dans des caméras fabriquées par Thales, comme les modèles Catherine et Sophie

Grâce à ces avancées technologiques, le monde de l'imagerie thermique professionnelle a connu une vraie révolution, offrant des images de qualité inégalée dans l'obscurité totale.

 

Pour aller plus loin :

Sur wikipedia :

Le saviez vous ?

Thales a imaginé le concept de caméra thermique portable dans les années 90 et a vendu à ce jour plus 16 000 jumelles Sophie dans 55 pays.

Caméras thermiques portables multifonctions SOPHIE | Thales Group 


25 Millions d’images Satellite Spot à ce jour

« La 1re évolution majeure intervient avec SPOT-4 lancé en 1998, explique Benoît Boissin du CNES. Le satellite peut faire des observations dans le moyen infrarouge et embarque l’instrument Végétation, un instrument grand champ de résolution kilométrique qui fournit chaque jour une

image de la Terre. »

Les informations recueillies dans le rouge et le proche infrarouge sont caractéristiques de l'activité photosynthétique des végétaux, tandis que le moyen infrarouge révèle l'humidité du sol et le contenu en eau de la végétation.

Cnes | SPOT : 25 ans de carrière, 25 millions d'images