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La belle histoire de Thales - Saison 2 - Épisode 9

Les Bâtisseurs du groupe

Jean-Pierre Bouyssonie

Jean-Pierre Bouyssonie Directeur Général de Thomson-Houston en 1966, de Thomson-CSF de 1976 à 1980 puis du Groupe Thomson-Brandt en 1981

Après ses études à l’École Polytechnique et à l’École Nationale Supérieure du Génie Maritime, Jean-Pierre Bouyssonnie entre aux chantiers navals d’Indret en 1944.

Il rejoint Thomson-Houston en 1952 et devient Directeur Général des activités Grand Public et Électronique Professionnelle en 1966.

Il transformera considérablement la société grâce à la fusion avec Hotchkiss-Brandt en 1966 et à l’absorption de CSF l’année suivante. Ainsi naît Thomson-CSF dont il réalise l’intégration et l’organisation en unités homogènes autonomes avec une efficacité qui en dit long sur ses qualités humaines.

C’est ainsi qu’il structure les secteurs des grands radars, des radars aéroportés, des radiocommunications, des faisceaux hertziens, de l’électronique spatiale, de l’acoustique sous-marine, de la radiodiffusion, de la télévision, de l’informatique, de la guerre électronique active et passive, le tout complété à Corbeville par un laboratoire de recherche (le LCR) où naîtront des générations de techniques nouvelles

En 1968, Thomson-CSF, qui rassemble plus de 40 000 personnes sous la présidence de Paul Richard, est organisée en cinq grandes structures dont les noms des dirigeants figurent entre parenthèses :

- Laboratoire Central de Recherches (Philippe Giscard d’Estaing),
- Branche Matériels Électroniques (Jean-Pierre Bouyssonnie), avec près de 20 000 personnes,
- Groupement Tubes (Pierre Léonard Mestre),
- Branche Composants Électroniques (André Danzin), avec plus de 10 000 personnes,
- Groupement des Applications Nucléaires et Scientifiques, Ganis (Henri Albert).

 

La Branche Matériels Électroniques, qui représente près de la moitié de Thomson-CSF, comprend trois sous-ensembles :
- Télécommunications/Diffusion (Michel Barre : 7 000 personnes dans trois divisions),
- Détection (Jean de Mercey) :10 000 personnes dans sept divisions,
- Services Communs (Georges Galleret) : 3 000 personnes dans six unités.

5A la mort accidentelle de Paul Richard en 1976, c’est Michel Walhain, précédemment Directeur Général de Thomson-Brandt, qui prend la tête de Thomson-Brandt et Jean-Pierre Bouyssonie, précédemment Vice-Président Directeur Général, celle de Thomson-CSF puis de l’ensemble du Groupe en 1981 jusqu’à la nationalisation du Groupe Thomson en 1982 et à l’arrivée d’Alain Gomez qui le remplace.