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La belle histoire de Thales - Saison 3 - Épisode 14

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Cagnes-sur-Mer et Sophia-Antipolis : Thales Underwater Systems (TUS)

1963, les activités sous-marines de CSF s’installent à Cagnes-sur-Mer.

 

1968, après la fusion entre Thomson et CSF, l’unité acoustique de Cagnes-sur-Mer de la CSF devient la Division des Activités Sous-Marines de Thomson-CSF (DASM). DASM y emploie alors plus de 400 personnes.

 

Le site est situé à proximité de l’établissement de construction d’armes navales de Saint-Tropez, qui conçoit et intègre les torpilles de la Marine Nationale. Il est également proche du laboratoire de détection sous-marine du Brusc, près de Toulon, responsable des sonars.

 

En 1970, il reçoit l’apport d’une équipe de la Compagnie des Compteurs spécialisée dans les mesures acoustiques et magnétiques ainsi que dans le degaussing (immunisation magnétique) des navires.

Dirigée par Brice Derouet, jusqu’en 1976, puis par Noël Clavelloux et Henri Magnan, l’entreprise voit ses effectifs dépasser 2 000 personnes avec l’apport d’Alcatel. Le chiffre d’affaires qui était de 30 millions de francs en 1969 atteint 110 millions en 1976 (puis 1300 millions en 1985 et 1986).

1980, le centre de Cagnes-sur-Mer devenu trop petit est complété par des installations à Valbonne, qui vont prendre une importance de plus en plus grande.

1992, le centre de Cagnes-sur-Mer ferme. L’activité déménage à Sophia Antipolis qui regroupe la conception, l’assemblage, l’intégration et le test des sonars pour la Marine française et de nombreuses autres dans le monde.

2001 est créé Thales Underwater Systems (TUS), spécialisé dans la détection sous-marine et la fabrication d'équipements d'aide à la navigation maritime.

Outre le siège de Sophia Antipolis, TUS possède un établissement à Brest et un autre à Aubagne (PONS).

Actuellement, Underwater Systems (UWS) à Sophia fournit principalement des systèmes et sous-systèmes acoustiques et de communication pour la guerre anti-sous-marine et la guerre anti-mines.

Les solutions et services associés sont adaptés à tous types de plateformes : sous-marins, navires de surface, hélicoptères, avions de patrouille maritime et systèmes navals sans pilote. Avec plus de 150 sonars de coque commandés ou en service aujourd'hui, les produits Thales ont démontré leurs capacités et leur fiabilité en mer sur de nombreux types de plateformes telles que les FREMM françaises, les FREMM italiennes, les F110 espagnoles, les frégates et corvettes françaises FDI ou Gowind.

 

Les produits Thales Mine Counter-Measures (MCM) sont salués par les principales marines dans le monde pour leurs performances et leur fiabilité unique avec plus de 300 systèmes sonars de chasse aux mines commandés ou en service aujourd'hui.

 

En outre, UWS Sophia s’est doté de nombreux services notamment une salle qui permet d’interagir avec les opérateurs sonar de ses clients, ou encore le service Simulation et Training qui gère des entraînements sur mesure pour chaque Marine.

UWS Sophia abrite aussi le laboratoire d'essais et d'évaluation en environnement (LEEE) qui dispose d’équipements, de moyens d'essais et du savoir-faire de son équipe à la disposition des clients.

En 2016, UWS employait environ 800 salariés sur le site de Sophia et le chiffre d’affaires s’établissait à 400 Millions d’Euros.