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La belle histoire de Thales - Saison 3 - Épisode 6

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Bordeaux Pessac

Pessac se consacra initialement aux productions de radars Cyrano et d'autodirecteurs Masurca. La situation de Pessac évolua dans les années 80 avec la prise en charge d'importants développements pour les Cyrano IV puis pour des systèmes de contre-mesures sous l'autorité de J. Dubet. 

En 1983, l'usine Thomson de Pessac commence la production en série du radar aéroporté destiné à équiper l'avion de combat Mirage 2000 et des ensembles électroniques pour missiles.

En 1985, l'unité emploie huit cent quinze personnes.

Fin 1987, les effectifs tombent à 760 personnes, en raison des faibles ventes des avions de combat de Dassault, particulièrement les Mirage, 800 radars Cyrano 4 au total y ayant été fabriqués. 

En 1987, le mur de Berlin n'est pas encore tombé, mais déjà les besoins en matériels militaires se restreignent. Concernant les radars aéroportés pour les grands marchés à l'export en particulier vers le Moyen Orient, ceux-ci sont en décroissance et en France le programme Rafale démarre tout juste. Il ne doit conduire à des productions de série, selon le prévisions du moment, que 6 à 7 ans plus tard.  

En 1994, le site de Pessac travaille à la mise au point du radar RDY, qui rendra le 2000-5 beaucoup plus efficace, sur le plan offensif et défensif, que les précédentes versions. Le radar RBE du Rafale, de conception totalement nouvelle, prendra la suite.  

Pessac se consacra initialement aux productions de radars Cyrano et d'autodirecteurs Masurca. La situation de Pessac évolua dans les années 80 avec la prise en charge d'importants développements pour les Cyrano IV puis pour des systèmes de contre-mesures sous l'autorité de J. Dubet. 

ll est prévu que Pessac fabrique les contre-mesures (systèmes de brouillage) de ces appareils. Des systèmes de guidage très sophistiqués pour les nouveaux missiles MICA et Apache sont mis au point.

Fin 1998 est créée Detexis via la fusion de Dassault Électronique et des deux divisions de Thomson CSF, spécialisées dans les radars, la guerre électronique et les outils de détection et de communication embarqués à bord des avions.

Le 10 avril 2015, la première pierre du futur Campus Thales Mérignac est posée. Elle lance la construction d'un ensemble immobilier de 60 000 mètres carrés dans le périmètre de l'Aéroparc, la technopole dédiée au développement du secteur aéronautique, spatial et défense. 

Situé proche des établissements de Dassault Aviation et de l'aéroport, ce site d'envergure baptisé Campus Thales rassemble les deux sites girondins avec 2 300 salariés mi-octobre 2016 pour un investissement d'environ 200 millions d'euros.